Voyage à bord du café citoyen
temps estimé de lecture < 1 minutes
C’est l’histoire d’un Audengeois, Pierre, qui avait soif d’aventure. Il a embarqué avec quelques compagnons d’un jour sur le « café citoyen », une chaloupe commandée par un drôle de personnage… le capitaine “SoloRité“.
Le jeune marin n’a qu’une obsession: retrouver les restes d’une démocratie disparue sous les coups de boutoir de l’abstention et du désintérêt collectif. Il veut parler de sa ville, de son quartier, avec ses mots à lui. Il veut qu’on l’écoute, qu’on l’entende. L’envie d’exister.
Qui va se montrer le plus curieux, le plus combatif, l’homme ou la bête?
Pendant des jours, des semaines, des mois, il avait scruté les réseaux sociaux, les panneaux lumineux et le site internet de la ville …quand soudain.
« La voilà qui arrive ! » Le frisson n’aurait pas été plus grand s’il avait gagné au loto, pourtant il n’éprouve aucune terreur, et au contraire un certain plaisir. Là dans sa boite, une lettre d’invitation à son nom pour le café citoyen Audenge. Elle était si solennelle, si délirante, si émouvante, qu’il en avait envie de pleurer. Chaque âme à bord de cette chaloupe avait-elle ressentit ce même frisson ?
Il va pouvoir se lancer lui et ses compagnons d’infortune à la poursuite du graal. Vont ils l’atteindre, l’approcher ou espérer le toucher? Vont-ils vaincre leur timidité face à ce capitaine de baronnie compteur de belles et grandes histoires ? Les dangers vont se multiplier. De quoi ont-ils le plus à craindre ? La folie du capitaine ? Le mutisme et la timidité de l’équipage ?
Pendant un certain temps, cette apparition engendra une singulière terreur, comme si elle vous invitait traîtreusement à la suivre, toujours plus loin, afin que le monstre pût faire volte-face et vous inviter dans des aventures citoyennes interminables, monotones, ennuyeuses au vocabulaire incompréhensible et rébarbatif.
Après plus d’une heure de combats acharnés, le capitaine SoloRité lance l’assaut final. Le dernier harpon est catapulté, la démocratie participative se cabre une dernière fois. Une ultime question avant de partir ? Le capitaine se penche pour y répondre avec gravité, car fatigué de ces joutes interminables à devoir expliquer la transparence de ses actions.
Une prochaine réunion est déjà annoncée. Il faut poser devant les photographes, un dernier sourire forcé à esquisser, il faut quitter la chaloupe car d’autres marins attendent de vivre cette folle aventure.
Il y a toujours d’autres marins qui apporteront autre chose : de la fraîcheur, de la bonne humeur ou des idées qui manquaient jusque-là, à ce vieux capitaine.
Voyage à bord du café citoyen
temps estimé de lecture < 1 minutes
C’est l’histoire d’un Audengeois, Pierre, qui avait soif d’aventure. Il a embarqué avec quelques compagnons d’un jour sur le « café citoyen », une chaloupe commandée par un drôle de personnage… le capitaine SoloRité.
Le jeune marin n’a qu’une obsession: retrouver les restes d’une démocratie disparue sous les coups de boutoir de l’abstention et du désintérêt collectif. Il veut parler de sa ville, de son quartier, avec ses mots à lui. Il veut qu’on l’écoute, qu’on l’entende. L’envie d’exister.
Qui va se montrer le plus curieux, le plus combatif, l’homme ou la bête?
Pendant des jours, des semaines, des mois, il avait scruté les réseaux sociaux, les panneaux lumineux et le site internet de la ville …quand soudain.
« La voilà qui arrive ! » Le frisson n’aurait pas été plus grand s’il avait gagné au loto, pourtant il n’éprouve aucune terreur, et au contraire un certain plaisir. Là dans sa boite, une lettre d’invitation à son nom pour le café citoyen Audenge. Elle était si solennelle, si délirante, si émouvante, qu’il en avait envie de pleurer. Chaque âme à bord de cette chaloupe avait-elle ressentit ce même frisson ?
Il va pouvoir se lancer lui et ses compagnons d’infortune à la poursuite du graal. Vont ils l’atteindre, l’approcher ou espérer le toucher? Vont-ils vaincre leur timidité face à ce capitaine de baronnie compteur de belles et grandes histoires ? Les dangers vont se multiplier. De quoi ont-ils le plus à craindre ? La folie du capitaine ? Le mutisme et la timidité de l’équipage ?
Pendant un certain temps, cette apparition engendra une singulière terreur, comme si elle vous invitait traîtreusement à la suivre, toujours plus loin, afin que le monstre pût faire volte-face et vous inviter dans des aventures citoyennes interminables, monotones, ennuyeuses au vocabulaire incompréhensible et rébarbatif.
Après plus d’une heure de combats acharnés, le capitaine SoloRité lance l’assaut final. Le dernier harpon est catapulté, la démocratie participative se cabre une dernière fois. Une ultime question avant de partir ? Le capitaine se penche pour y répondre avec gravité, car fatigué de ces joutes interminables à devoir expliquer la transparence de ses actions.
Une prochaine réunion est déjà annoncée. Il faut poser devant les photographes, un dernier sourire forcé à esquisser, il faut quitter la chaloupe car d’autres marins attendent de vivre cette folle aventure.
Il y a toujours d’autres marins qui apporteront autre chose : de la fraîcheur, de la bonne humeur ou des idées qui manquaient jusque-là, à ce vieux capitaine.