La route, comme un mariage on partage tout ?

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temps estimé de lecture 2 minutes

À Audenge, on pourrait croire que le citoyen se métamorphose à chaque changement de mode de transport. Un vrai caméléon urbain ! Conducteur, piéton ou cycliste, chacunapporte son regard sur la ville. Lors des réunions de quartier, la vitesse excessive des voitures a souvent été pointée du doigt, un problème récurrent qui semblait miner la sécurité des Audengeois.

Zones partagées, un paradoxe avec ses obstacles

Réfléchir en profondeur avant de prendre des décisions importantes.

Audenge: le défi des zones partagées

Face à ces préoccupations, La mairie a relevé « le défi » et si la solution résidait dans une transformation radicale des espaces de circulation? Des zones 30 et même des zones partagées où piétons, cyclistes et automobilistes doivent cohabiter ont été instaurées cet été 2024.

Mais ce choix va-t-il réellement apaisé les tensions ou en va-t-il créé de nouvelles? Certains habitants s’interrogent sur le manque d’information entourant ces changements. Les zones partagées, loin de faire l’unanimité, ont suscité des craintes, notamment en raison de la dangerosité perçue avec ces voitures en stationnement Boulevard Gambetta.

Zones partagées innovation et controverse

Les espaces de route partagés, c’est comme un mariage : on partage tout, mais on ne partage pas toujours les mêmes idées sur qui doit passer en premier. Les zones partagées sont censées favoriser une meilleure cohabitation entre piétons, cyclistes et véhicules. Pourtant, l’un des principaux inconvénients est le différentiel de vitesses entre les usagers.
Les Audengeois, souvent peu informés, se retrouvent face à des situations ambiguës. Faut-il prioriser le piéton ou céder à la voiture? Les routes partagées sont-elles réellement adaptées à une circulation dense, à des slaloms ou à des virages serrés, ou bien mettent-elles en danger les usagers les plus vulnérables? Notre appel semble avoir été entendu avec une réunion publique le 07 octobre.

L'avenir, c'est aussi savoir se renouveler

Audenge Dema!n

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L’apprentissage collectif?

Alors, comment surmonter ces défis? La mairie pourrait-elle envisager une approche éducative et collaborative? Organiser des campagnes d’information, sensibiliser les habitants, voilà peut-être la clé pour apaiser nos inquiétudes.
Des ateliers, des séances d’information dans les écoles, et pourquoi pas des événements communautaires, pourraient permettre de construire une culture du respect et de la prudence. Ne serait-il pas pertinent de collaborer avec des associations locales et des experts en sécurité routière pour adapter les initiatives aux besoins spécifiques de notre communauté?

Une mobilité verte et équitable

Audenge a déjà prouvé sa capacité à évoluer pour le bien-être de ses habitants. Mais ce processus est-il terminé? Loin de là. L’introduction des zones partagées n’est qu’une étape vers une mobilité plus verte et équitable.

En promouvant la marche et le vélo, la ville ne contribue-t-elle pas aussi à réduire son empreinte carbone et à améliorer la santé de ses résidents? Et si la véritable force de la ville résidait dans sa capacité à écouter, ajuster et s’adapter en continu, pour créer un environnement à la fois sûr, dynamique et répondant aux besoins d’une communauté en constante évolution?

Vers un avenir partagé

Alors, que nous réserve l’avenir d’Audenge? Il est encourageant de voir la municipalité prendre des mesures concrètes au niveau de la sécurité routière avec les zones partagées. Malgré les défis à surmonter, ne devrions-nous pas saluer la capacité de la ville à écouter et à s’adapter aux besoins de ses habitants? Ces aménagements peuvent contribuer à réduire les risques d’accidents.

Si nous consacrons du temps et de l’effort à garantir la stabilité et le bien-être dans un mariage en réfléchissant soigneusement aux décisions, il est logique d’exiger un processus similaire pour les décisions concernant la sécurité routière.

2 réponses
  1. laurent bauprey
    laurent bauprey dit :

    Habitant du boulevard Gambetta j’ai suivi le feuilleton en cours de la modification des signalisations, stationnements, et le reste est à venir.
    J’ai souvent rallé après la quantité de ralentisseurs dans notre ville et notamment du bruit qu’occasionnaient les véhicules avec remorque qui passaient sans ralentir sur les chapeaux de gendarme. Mais depuis qu’ils ont été enlevé je suis effaré de voir à quelle vitesse roule les véhicules de tous genres dans cette zone à 30. Entre les rodéos des scooters qui font du wheeling en pleine journée et les as du volant qui se croient dans la ligne droite de la Hunaudière, les panneaux “stop” qui se retrouve avec en perpendiculaire des panneaux “céder le passage” (gambetta/verdun) où déjà avec un seul panneau nos chers chauffeurs ou fards se perdent….. IL VA FALOIR SEVIR avant qu’un drame ne se produise.

    Répondre
    • Audenge Dema!n
      Audenge Dema!n dit :

      Bonjour Monsieur,
      Merci pour votre témoignage. En tant que défenseur de la sécurité routière, je partage votre constat : la suppression des ralentisseurs peut favoriser les excès de vitesse, surtout si elle n’est pas accompagnée de contrôles ou d’aménagements adaptés. Quand la signalisation devient confuse, le risque augmente. Il est urgent de réévaluer l’ensemble du dispositif pour garantir la sécurité de tous. La prévention doit aller de pair avec la fermeté.

      Répondre

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La route, comme un mariage on partage tout ?

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À Audenge, Le citoyen se métamorphose à chaque changement de mode de transport. Un vrai caméléon urbain ! Conducteur, piéton ou cycliste, chacun apporte son regard sur la ville. Lors des réunions de quartier, la vitesse excessive des voitures a souvent été pointée du doigt, un problème récurrent qui mine les Audengeois.
la route un paradoxe avec ses obstacles pour ralentir

des places sur la route pour ralentir !!!

Audenge: le défi des zones partagées

Face à ces préoccupations, La mairie a relevé « le défi » et si la solution résidait dans une transformation radicale des espaces de circulation? Des zones 30 et même des zones partagées où piétons, cyclistes et automobilistes doivent cohabiter ont été instaurées cet été 2024.

Mais ce choix va-t-il réellement apaisé les tensions ou en va-t-il créé de nouvelles? Certains habitants s’interrogent sur le manque d’information entourant ces changements. Les zones partagées, loin de faire l’unanimité, ont suscité des craintes, notamment en raison de la dangerosité perçue avec ces voitures en stationnement Boulevard Gambetta.

Nous en avions parlé:

Zones partagées innovation et controverse

Les espaces de route partagés, c’est comme un mariage : on partage tout, mais pas toujours les mêmes idées sur qui doit passer en premier. Les zones partagées sont censées favoriser une meilleure cohabitation entre piétons, cyclistes et véhicules. Pourtant, l’un des principaux inconvénients est le différentiel de vitesses entre les usagers.

Les Audengeois, souvent peu informés, se retrouvent face à des situations ambiguës. Faut-il prioriser le piéton ou céder à la voiture? Les routes partagées sont-elles réellement adaptées à une circulation dense, à des slaloms ou à des virages serrés, ou bien mettent-elles en danger les usagers les plus vulnérables?

L’apprentissage collectif?

Comment surmonter ces défis? La mairie pourrait-elle envisager une approche éducative et collaborative? Organiser des campagnes d’information, sensibiliser les habitants, voilà peut-être la clé pour apaiser nos inquiétudes.

Notre appel semble avoir été entendu avec une réunion publique le 07 octobre.

Des ateliers, des séances d’information dans les écoles, et pourquoi pas des événements communautaires, pourraient permettre de construire une culture du respect et de la prudence. Ne serait-il pas pertinent de collaborer avec des associations locales et des experts en sécurité routière pour adapter les initiatives aux besoins spécifiques ?

Une mobilité verte et équitable

Audenge a déjà prouvé sa capacité à évoluer pour le bien-être de ses habitants. Mais ce processus est-il terminé? L’introduction des zones partagées n’est qu’une étape vers une mobilité plus verte et équitable.

En promouvant la marche et le vélo, la ville ne contribue-t-elle pas aussi à réduire son empreinte carbone et à améliorer la santé de ses résidents? Et si la véritable force de la ville résidait dans sa capacité à écouter, ajuster et s’adapter en continu, pour créer un environnement à la fois sûr, dynamique et répondant aux besoins d’une communauté en constante évolution?

Vers un avenir partagé

Que nous réserve l’avenir ? Il est encourageant de voir des mesures concrètes au niveau de la sécurité routière avec les zones partagées. Malgré les défis à surmonter, ne devrions-nous pas saluer la capacité de la ville à écouter et à s’adapter aux besoins de ses habitants? Ces aménagements peuvent contribuer à réduire les risques d’accidents.

Si nous investissons du temps et des efforts pour assurer la stabilité du mariage par des décisions réfléchies, il est logique d’exiger un processus similaire pour les décisions concernant la sécurité routière.

Notre réflexion sur le partage de l’information:


2 réponses
  1. laurent bauprey
    laurent bauprey dit :

    Habitant du boulevard Gambetta j’ai suivi le feuilleton en cours de la modification des signalisations, stationnements, et le reste est à venir.
    J’ai souvent rallé après la quantité de ralentisseurs dans notre ville et notamment du bruit qu’occasionnaient les véhicules avec remorque qui passaient sans ralentir sur les chapeaux de gendarme. Mais depuis qu’ils ont été enlevé je suis effaré de voir à quelle vitesse roule les véhicules de tous genres dans cette zone à 30. Entre les rodéos des scooters qui font du wheeling en pleine journée et les as du volant qui se croient dans la ligne droite de la Hunaudière, les panneaux “stop” qui se retrouve avec en perpendiculaire des panneaux “céder le passage” (gambetta/verdun) où déjà avec un seul panneau nos chers chauffeurs ou fards se perdent….. IL VA FALOIR SEVIR avant qu’un drame ne se produise.

    Répondre
    • Audenge Dema!n
      Audenge Dema!n dit :

      Bonjour Monsieur,
      Merci pour votre témoignage. En tant que défenseur de la sécurité routière, je partage votre constat : la suppression des ralentisseurs peut favoriser les excès de vitesse, surtout si elle n’est pas accompagnée de contrôles ou d’aménagements adaptés. Quand la signalisation devient confuse, le risque augmente. Il est urgent de réévaluer l’ensemble du dispositif pour garantir la sécurité de tous. La prévention doit aller de pair avec la fermeté.

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